Georges Rouault (Paris 1871- Paris 1958)
A découvrir à la galerie cette belle oeuvre gravée :
édouard Pignon (1905-1973)
édouard Pignon (1905-1973), Nu aux parasols et à la serviette bleue, 1971, aquarelle et gouache sur papier, Signée et datée en bas à droite, 80 x 60 cm.
A découvrir. Cette très belle oeuvre de 1971 du peintre du Nord Edouard Pignon (1905-1973) issue de la série des "parasols". Montparnos des années 50, appartenant à la Nouvelle Ecole de Paris. Il était l'ami proche de Pablo Picasso. Membre du parti communiste, il a peint le monde des ouvriers, celui des paysans, les paysages d'Ostende ou de la Provence. Evoquer aussi sa célèbre série sur les "Nus Rouges".
Lucien Simon (Paris 1861-Sainte-Marine 1945)
Lucien Simon (Paris 1861-Sainte-Marine 1945), Nu allongé, Gouache sur papier, signée en bas à gauche.
A découvir cette oeuvre pleine de clarté et de sensualité de l'un des membres fondateurs de "La Bande Noire", mouvement en réaction contre l'impressionnisme. Lucien Simon, peintre parisien, illustre professeur à l'académie de la Grande Chaumière, va devenir une figure marquante et incontournable de l'histoire de la peinture en Bretagne.
Invitation vernissage
Frédéric Jacquin, les hautes patiences
Exposition automnale
Frédéric Jacquin
Les hautes patiences
22 octobre - 02 décembre 2020
Tour Abeille, en plein cœur du quartier chinois de Paris, se trouve dans les derniers étages un atelier. Celui d’un peintre avec une vue sur toute la ville. Et de toits gris en barres d’immeubles, la présence d’un ciel que l’on ne voit plus, qui pourtant domine et englobe ces millions d’âmes. C’est l’atelier de Frédéric Jacquin qu’il occupe depuis de nombreuses années. Même s’il se défend de lui accorder trop d’importance, la symbolique évidente qui s’en dégage parle d’elle-même. Dans la petite pièce du fond où sont entreposées les œuvres, là où le peintre est à son chevalet, se trouve une fenêtre par laquelle s’ouvre une vue d’en haut sur la ville. C’est un paysage urbain.
Mais ici Frédéric Jacquin tourne le dos à la fenêtre. Il ne peint pas ce qui se donne à voir de l’extérieur : son motif est ailleurs, enfoui au plus profond de lui, dans ses hauteurs et sommets intérieurs. L’atelier comme descente au cœur de la couleur. Montagne, c’est ce paysage naturel qu’il cherche à retrouver. Être seul avec lui. Au dehors c’est le bruit de la ville et de la foule, une foule sans présence, hors de soi, un brouhaha aux tonalités vaines qui se perdent. À l’intérieur c’est l’assourdissant silence du paysage de soi-même, ce pays de l’âme et de l’être.
Peindre la montagne, son principe, ses plaines et ses ciels. Ici où le peintre tente de s’abstraire et se de défaire des faux-semblants. Il est seul, comme cet arbre sur cette toile, au milieu de nulle part, qui résiste à tous les vents.
C’est une peinture d’atelier, nous sommes loin du « plein air ». Chaque été Frédéric Jacquin se rend dans les Hautes-Alpes, dans la vallée de la Clarée, pour dessiner la majesté des cimes. Être au plus proche de sa propre source : pour Frédéric Jacquin, elle semble se situer dans ces chemins sauvages et impraticables qui conduisent au plus haut des terres, dans cet entre-deux avec le ciel. Une peinture sédimentée, faite de temps et de couches successives, qui sèchent lentement.
Patience et passion…
Atteindre les racines du ciel ?
Et faire apparaître les vraies couleurs du visible, d’un éclat sans images.
Matière et caractère.
Quand la volonté d’un peintre rencontre la peinture avec son destin qui lui est propre, c’est la terre qui se fraye ces lents chemins vers des ciels, de ses courbes à l’éther.
En 2014, la galerie Les Montparnos avait organisé une première exposition consacrée aux œuvres du peintre Frédéric Jacquin. 6 ans après, cette deuxième exposition exprime toute la confiance et l’enthousiasme de la galerie pour son travail. Montparnasse, cette Montagne archétypale de l’art mondial, qui surplombe la vallée de Delphes en Grèce, demeure d’Apollon et des neuf muses, accueille le 22 octobre prochain sur ses murs et cimaises, à la lumière des spots et ciels changeants, les œuvres du peintre Frédéric Jacquin.
À l’Art Vivant
Mathyeu Le Bal
Le monde est divin parce que le monde est gratuit. C'est pourquoi l'art seul, par son égale gratuité, est capable de l'appréhender.
Albert Camus
à venir : l'exposition automnale
Exposition Ronan-Jim Sévellec à la Galerie de Bretagne
La galerie de Bretagne à Quimper organise du 22 septembre au 31 décembre une exposition d'envergure consacrée à l'un des plus importants et discret artistes contemporains : Ronan-Jim Sévellec. Né à Brest en 1938, il est le fils du peintre Jim Sévellec. Même s'il suit la voie artistique familiale, son oeuvre se démarque de la peinture comme de la sculpture. Il crée ses "boîtes", chacune étant un univers fantastique dans lequel chaque objet, petit élément, meuble, architecture, chaque lumière est conçu de sa main et découle de l'imaginaire. Un travail fait de poésie et de patience. Partagé entre son atelier de Paris et celui de Douarnenez, il travail à ses "boîtes", ou dioramas, qui ont séduit les collectionneurs les plus prestigieux du monde entier. En un mot : Magique !
Rendez-vous donc le mardi 22 septembre pour le vernissage d'une des plus extraordinaires et grandes exposition de l'histoire de la galerie de Bretagne : le mardi 22 septembre à partir de 17h00.
Maurice de VLAMINCK
Maurice de VLAMINCK
(Paris 1876 † 1958 Rueil-la-Gadelière)
La demeure au bout du chemin. 1930.
Dessin original au crayon, encre et lavis sur papier vélin
signé en bas à droite.
21 x 17 cm.
Œuvre préparatoire à l’une des 12 lithographies hors-texte (planche II), du roman de Julien Green, Mont-Cinère (Paris, édition Jeanne Walter, 1930).
Julien GREEN (Paris 1900 † 1998). Mont-Cinère. Paris, édition Jeanne Walter, 1930. Livre illustré de 12 lithographies originales de Maurice de VLAMINCK. Volume inquarto, sous couverture souple rempliée, chemise cartonnée et emboîtage vermillon d’origine. Un des 25 exemplaires de tête sur papier japon impérial, enrichi d’un jeu supplémentaire d’épreuves sur chine volant, et revêtu des signatures de l’auteur et de l’artiste sur le colophon. Numéroté « 20 » au composteur.
"Je cherche quelque chose de plus mystérieux encore. C'est le passage dont il est question dans les livres, l'ancien chemin obstrué, celui dont le prince, harassé de fatigue, n'a pu trouver l'entrée."
Alain Fournier, Le Grand Meaulnes
Max Jacob (1876-1944)
A découvrir :
Cette oeuvre tendre et spirituelle de Max Jacob (Quimper 1876 - Drancy 1944).
Max Jacob, artiste fécond, à la fois écrivain, poète et peintre. Ses travaux sur papier, pour lui, c'était ses "gouacheries". Animateur de l'art moderne à Montmartre et à Montparnasse, ami proche de Pablo Picasso, de Modigliani et d'Apollinaire. Acteur des premières heures dans l'apparition des grands mouvements artistiques moderne tel que le cubisme. Figure iconique et historique de Quimper.
Dans sa petite chambre rue Ravignan à Montmartre, il avait écrit à la craie sur les murs en guise d'automédication :
"Ne jamais aller à Montparnasse !"