Invitation vernissage

Publié le par LE BAL Mathyeu

Rendez-vous chez Les montparnos le jeudi 11 mai à partir de 18h30.

Rendez-vous chez Les montparnos le jeudi 11 mai à partir de 18h30.

Pour cette dernière exposition de la saison parisienne et afin d'accueillir l'été, Les Montparnos vous invite à découvrir le 11 mai prochain une magnifique exposition consacrée au peintre, sculpteur et graveur François Dupuis.
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"Dans mes peintures je cherche à représenter la réalité. Non comme elle est mais comme elle m’apparaît. Si je peins une fenêtre, je m’attache à traduire ce rapport mystérieux qui existe entre l’intérieur et l’extérieur et donne l’idée de l’espace. L’objet fenêtre en lui-même ne présente qu’un intérêt mineur. Lorsque je dessine ou peins une chaise, c’est la présence particulière de la chaise dans la lumière et non la chaise elle-même qui me touche. C’est peut-être juste ma relation au modèle que je cherche à traduire, ma fascination. C’est donc la lumière qui importe car elle définit les choses différemment suivant l’heure ou le temps qu’il fait. Il s’ensuit que lorsque je peins je ne peux le faire qu’à certains moment précis de la journée ou de l’année sans quoi les rapports sont faussés. La fenêtre à midi a été peinte sur de nombreuses séances, l’été, par beau temps, autour de midi.

Tous mes travaux sauf les sculptures sont le fruit d’une observation attentive initiée par le dessin. Je dessine tous les jours, dans des carnets et entre autres sur un agenda que je tiens à jour depuis quatorze ans. Ces dessins donneront parfois lieu à une recherche plus approfondie sur une peinture ou une estampe.

Mes sculptures sont, d’un point de vue morphologique, très approximatives. Je fais du modelage en passant, en dilettante, la plupart du temps sans modèle, sans idée préconçue ni prétention aucune. Le travail du volume est pourtant complètement lié à ma façon de dessiner et cette approche devient par moments indispensable.

J’ai fait mes études à l’école Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris dans les années 80. C’est pourtant ma première exposition personnelle dans la capitale."

François Dupuis

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François Dupuis, Les lumières de la présence

Publié le par LE BAL Mathyeu

Exposition

François Dupuis

Les Lumières de la présence

11 mai - 24 juin 2023

Vernissage jeudi 11 mai à partir de 18h30

Autoportrait

Autoportrait

À chaque jour, un nouveau dessin. Et sur les toiles, le bronze ou le papier, l’attente.

Posant les yeux ici, dans cet atelier, un vase blanc, des pinceaux et cette chaise cannée où le silence est le seul à s’être assis. Qui d’autre ? Un peu plus loin ces quelques fruits agencés sur une table, et ces roses qui ne fanent plus dans le translucide d’une verrerie. Puis là, ces poissons aux éclats d’argent luisant d’un autrefois, allongés dans le profond oubli d’un océan perdu abandonné des bleus.

Fenêtre à 10h, 2021, huile sur toile, 100 x 65 cm.

Fenêtre à 10h, 2021, huile sur toile, 100 x 65 cm.

Un modèle fixe le temps qui s’écoule, somnolent. Un passereau a heurté la verrière et repose pour toujours sur la toile et le papier, sa vulnérabilité inscrite dans l’éternité de sa petite boîte en carton. Par la fenêtre, trait d’union entre le dehors et le dedans, le clair rayon du jour traverse les couleurs faisant apparaître les couches enfouies ; lors lentement la toile sèche dans les ors et les verts. Sur le papier, la morsure de l’acide fait surgir des gravures quand un squelette semble ciseler ce qui fut. L’âme est présente, ici, à la sentir, comme sensuelle, dans l’immobilité des souvenirs.

Mouchette, 2010, bronze et fer, 38 x 17 cm, N°2/8.

Mouchette, 2010, bronze et fer, 38 x 17 cm, N°2/8.

À l’extérieur de la maison, dans le jardin, le soleil caresse les nus des sculptures qui s’étendent et s’étirent dans leur gestuelle suspendue. Dès l’aube, l’astre frôle le cou, les épaules puis épouse les courbes jusqu’à la hanche charnelle d’un coucher. Les bronzes et les terres cuites en vigie sur la cheminée observent la poussière et la patine des heures. Le mouvement et l’expression du geste attendent eux aussi que quelque chose se passe, qu’advienne l’inattendu. Entre les peintures, les sculptures et les gravures, un même souffle de poésie et un même muscle d’art.

Nature morte au coing, 2022, huile sur toile, 46 x 38 cm.

Nature morte au coing, 2022, huile sur toile, 46 x 38 cm.

Mais quelle est la nature de cette attente ? De quoi s’agit-il ici ? Quel est le sens de tout ceci ? Un voile recouvre les couleurs assourdies pour ne pas les laisser s’user dans un criard aisé. C’est tenu, les éclats mensongers sont délicatement chassés. Face aux ruses, le peintre est prudent. Ce voile, tel un tissu de légèreté, se pose avec pudeur sur la violence et la brutalité d’un visible, afin de protéger la très haute fragilité.

Le petit oiseau, 2023, Eau-Forte, 10 x 18 cm.

Le petit oiseau, 2023, Eau-Forte, 10 x 18 cm.

Sur la toile, le bronze ou le papier, rien n’est éteint. Tout respire le lumineux des lueurs. Ce qui a été, demeure. Mais l’attente, son épaisseur ? De qui, de quoi, d’un Godot du voir, Vladimir ou Estragon d’une soif de réponse et de beauté ? Ce voile, cette bruine posée sur les choses et les réponses aux questions, dit une clarté, sourde et proche, qui pourtant semble s’enfuir. Elle est là, qui se confie en douceur, rehaussant de chaleur les couleurs froides. C’est faussement sombre. La vraie lumière apparaît dans le cœur de la nuit.

Les petites sculptures, 2020, huile sur papier, 24 x 32 cm.

Les petites sculptures, 2020, huile sur papier, 24 x 32 cm.

Le visage du Christ, 2008, bronze et fer, 19 x 15 cm, N°6/8

Le visage du Christ, 2008, bronze et fer, 19 x 15 cm, N°6/8

Avec lenteur et précaution, la peinture dévoile les parts cachées de cette voix ténue des mots de l’invisible. D’une attente à l’espérance, de l’espérance s’installant dans le silence, telles sont les œuvres de François Dupuis. Peinture, sculpture, gravure ou monotype, il nous fait voir l’absence. Et dans le murmure d’une toile, affleurent les blancs de nacre, les gris et les ocres, les roses et les verts d’un secret, les volumes charnels de l’esprit.

Les iris, 2022, Huile sur papier, 45 x 24 cm.

Les iris, 2022, Huile sur papier, 45 x 24 cm.

François Dupuis ; face à ses œuvres on parvient parfois à entendre, comme à fermer les yeux, le passereau chanter à nouveau cette mélodie gravée dans le ciel des toujours. Voir, placé sur la cheminée, ce petit pot blanc, des pinceaux qui sèchent et une chaise cannée posant dans le silence d’un atelier. Et dans un fond discret, la volupté blanche et rose des quelques fleurs dans ce vase qui donne corps au vide.

Les renoncules, 2019, eau-forte, 17 x 11 cm.

Les renoncules, 2019, eau-forte, 17 x 11 cm.

Pour son exposition de mai, la galerie les Montparnos vous invite à découvrir les œuvres toutes en beauté de François Dupuis, une exposition qui rassemble ses peintures, sculptures, gravures et monotypes, du jeudi 11 mai au samedi 24 juin 2023.

À l’Art Vivant !­

Mathyeu Le Bal

Atelier du peintre, Bourgogne

Atelier du peintre, Bourgogne

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Magnifique exposition à venir

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François Dupuis, Les lumières de la présence

François Dupuis, Les lumières de la présence

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"Le Jardin" : catalogue en ligne

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Invitation vernissage

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Rendez-vous le jeudi 16 mars pour le vernissage à partir de 18h30, en présence des artistes.

Rendez-vous le jeudi 16 mars pour le vernissage à partir de 18h30, en présence des artistes.

La peinture est vivante.

Beaucoup se sont mis à penser qu’après bien des siècles glorieux, elle n’avait plus rien à dire et plus sa place. D’ailleurs les mots ne manquèrent pas pour le dire, au point qu’elle fut mise au ban dans les années 1970-1980. Ringardisée, jusqu’à être écartée de l’enseignement officiel.

Mais voici que !

Depuis quelques temps, une rumeur révèle sa nouvelle naissance. L’enthousiasme est encore confidentiel, et se propage discrètement chez les amateurs. Dans les galeries, les conversations, dans les musées, le discours peu à peu a commencé à changer. Et on a reparlé de l’art comme quête, et d’abord de l’authenticité, cet intemporel qui dépasse les modes et les idées. Après des années de mutisme forcé, le bon sens parle à nouveau de plaisir et de goût. L’idée s’est épuisée dans le bavardage et apparaît comme étique et sans chair. Elle a tôt vieilli et ne séduit plus.

Demain est toujours si nouveau !

Pour sa traditionnelle exposition de printemps, la Galerie Les Montparnos accueille, en ses murs et cimaises, 10 peintres autour de la symbolique hors d’âge du Jardin.

Une chose est sûre, en ce jardin, quelque chose éclot… mais quoi ?

Un beau catalogue de 80 pages sera publié et disponible à la galerie (15 euros).

 

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Exposition Le Jardin

Publié le par LE BAL Mathyeu

EXPOSITION

Le Jardin

Benjamin Bozonnet, Claire Chauvel,  Assunta Genovesio, Frédéric Jacquin, Sinéad Lucey, Pascal Pichon, Alexandre Rosa, Jean-Noël Selve, Anne-Christine Tcheuffa-Marcou, Albertine Trichon.

 

16 mars - 04 mai 2023

 

Vernissage le jeudi 16 mars à partir de 18h30.

Benjamin Bozonnet (Né à Lyon en 1974)

Benjamin Bozonnet (Né à Lyon en 1974)

Sous un ciel au bleu discrètement protecteur se dissimule un jardin. On le découvre entouré d’un cloître de végétation mêlé aux vestiges de pierres anciennes, laissées là, moussues d’un quelque abandon. Une fois trouvé le chemin pour y accéder, on entre en passant sous une voûte de lierres et de racines. Il faut encore franchir une petite barrière. Ses couleurs ont la fraîcheur passée des âges. Elle se tient, bancale, à califourchon entre le monde du dehors et celui du dedans.

Claire Chauvel (Née à Maisons-Laffitte en 1986)

Claire Chauvel (Née à Maisons-Laffitte en 1986)

Figée tel un péage de rouille sans péage ni rouille, elle est entrouverte à ceux qui s’en approchent. S’y faufiler c’est laisser derrière soi le dehors qui a, ou aurait, pour nom : vacarme, agitation, tintamarre, occupations.

Assunta Genovesio (Née à Paris en 1972)

Assunta Genovesio (Née à Paris en 1972)

On entre en le jardin comme on quitte le hors, au pas hésitant d’un désir délicieux, bien conscient de ne s’étonner trop qu’on aura du mal à revenir en arrière.

A l’entrée, on trouve, somnolant dans l’herbeune pierre où l’on déchiffre cette inscription :

Hortus Conclusus, soror mea, sponsa ;

Hortus conclusus fons signatus

Que de vagues souvenirs de lycée pourraient traduire ainsi :

Ma sœur et fiancée est un jardin enclos ;

le jardin enclos est une source fermée.

Frédéric Jacquin ( Né à Amiens en 1966)

Frédéric Jacquin ( Né à Amiens en 1966)

Alors, de lente avancée en ce en, l’extérieur s’éloigne et ne demeure de lui que l’écho assourdi des tumultes. C’est un clos. Un havre. C’est un genre de paix qui a pour nom beauté. On s’y avance encore et c’est un comme silence. Les hommes et femmes qui y travaillent aux heures des jours y paraissent à l’œuvre à la manière de lire aux pages d’un livre d’heures.

Sinéad Lucey (Née à Cork, Irlande, en 1968)

Sinéad Lucey (Née à Cork, Irlande, en 1968)

D’eux naissent ces couleurs et ces formes grimpantes qui s’harmonisent les unes aux autres dans un langage aux phrases de senteurs, à laisser revenir en mille et une nuances les vers du poète :

Là, tout n’est qu’ordre et beauté,

luxe, calme et volupté.

Sagesse venue, sont cultivés dans ce jardin les plus beaux fruits et les plus éclatantes fleurs. La terre y est fertile.

Pascal Pichon (Né à La Châtre, Berry, en 1966)

Pascal Pichon (Né à La Châtre, Berry, en 1966)

Sous le bleu, les verts, les ocres et les rouges sont maîtrisés et irriguent les regards d’une haute patience.

Et par elle, s’apercevoir que ceux qui travaillent là, en ce jardin, sont des peintres et que le jardin est leur œuvre. Un écho du jardin intérieur, un terreau de couleurs enfouies, recouvertes par des souches enracinées et les éboulis de vieux murs qui ne soutiennent plus grand chose.

Alexandre Rosa ( Né à Paris en 1978)

Alexandre Rosa ( Né à Paris en 1978)

Le jardin, fût-il si longtemps abandonné, que nous avions perdu son souvenir, la trace du chemin pour y revenir ?

Du brouhaha des extérieurs aux couleurs d’un mystère. Une nature retrouvée. Une nature ; laquelle… ? La terre comme palette… Les palettes de la terre.

Jean-Noël Selve ( Né à Suresnes en 1970)

Jean-Noël Selve ( Né à Suresnes en 1970)

De là, sans mots y réécouter le chant des couleurs, dans le refrain des lents bleus.

De la terre sur les mains et l’espérance des couleurs.

Anne-Christine Tcheuffa-Marcou (Née à Paris en 1969)

Anne-Christine Tcheuffa-Marcou (Née à Paris en 1969)

C’est un jardin enclos, entouré d’antiques pierres, l’on y accède en passant sous une voûte de lierres, en poussant la petite barrière.

Albertine Trichon (Née à Paris en 1976)

Albertine Trichon (Née à Paris en 1976)

A l’Art Vivant !

Mathyeu Le Bal

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En préparation : l'exposition de printemps.

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Exposition "Le Jardin" Dix peintres actuels - 16 mars - 04 juin 2023

Exposition "Le Jardin" Dix peintres actuels - 16 mars - 04 juin 2023

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Présentation du livre "Montparnasse" chez Michel Drucker

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Montparnasse sur France 3

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Merci à France 3 Bretagne pour ce reportage mettant en lumière le lien historique entre Montparnasse et la Bretagne.

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Conférence-signature Montparnasse à l'Hôtel Drouot

Publié le par LE BAL Mathyeu

Montparnasse, quand Paris éclairait le monde à Drouot

Montparnasse, quand Paris éclairait le monde à Drouot

Chers amis de la galerie et des Montparnos,

J'ai le vrai plaisir de vous convier à une conférence - signature à l'Hôtel Drouot, à l'occasion de la sortie du livre
Montparnasse, quand Paris éclairait le monde, Albin Michel, 2022
 
Elle se déroulera  
Le jeudi 2 février à 18h30 en salle 9 
Hôtel Drouot, 9 rue Drouot, 75009 Paris
 
Ce sera une belle occasion de nous retrouver en ce début d'année et de partager un bon moment au cœur de ce lieu historique et si central de l'art et des amoureux de la peinture. 
Pour ce bel événement, la jauge est limitée à 80 personnes, merci de me confirmer votre présence en retour.
(Événement gratuit, entrée libre)
 
À l'art vivant !

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