Yann Queffélec
Les Vastes du Libre
Les Vastes du Libre
23 jours sur une île - Glénan 2008 : "Je suis né à Brest le 08 novembre 1965 et j’ai grandi dans des immeubles entre Quéliverzan et Recouvrance. À cette époque les enfants jouaient librement dans les rues du quartier. Je voulais être garde forestier, avoir une jeep, un chien roux et une cabane dans les bois. Je passais parfois des après-midi avec ma mère à peindre des paysages à la gouache. Alors bien plus tard, je me suis retrouvé aux Beaux-arts de Quimper, continuant à Nantes. J’ai toujours marié films et peinture. Sans qu’il y ait pour autant interaction entre les deux. Jusqu’à ce que… Il faut du temps pour toute chose… Un jour d’hiver j’ai pu partir seul avec une caméra sur une île des Glénan. Sur ce bout de cailloux loin de tous, le miracle s’est produit : vie, film et peinture n’ont plus fait qu’un." Y.Q.
île Louët 2010 : « l'histoire de ce film se déroule sur un rocher... une île... toute en hauteur... un caillou...une montagne sur l'eau... une seule chose à faire... monter et descendre... descendre et monter... ascension en solitaire... Sur ce lieu, lumière et obscurité se partagent le pouvoir... et puis il y a ces oiseaux... blancs... ces oiseaux blancs qui savent devenir noirs.... Ce lieu est le leur... que fais-je ici ? Je monte...je regarde...puis je descends.... » Y.Q.
Yann Queffélec
La mer et les îles du peintre
Yann Queffélec
actuellement à la Galerie LES MONTPARNOS.
"Je suis né à Brest le 08 novembre 1965 et j’ai grandi dans des immeubles entre Quéliverzan et Recouvrance. À cette époque les enfants jouaient librement dans les rues du quartier.
Je voulais être garde forestier, avoir une jeep, un chien roux et une cabane dans les bois. Je passais parfois des après-midi avec ma mère à peindre des paysages à la gouache. Alors bien plus tard, je me suis retrouvé aux Beaux-arts de Quimper, continuant à Nantes. J’ai toujours marié films et peinture. Sans qu’il y ait pour autant interaction entre les deux. Jusqu’à ce que… Il faut du temps pour toute chose… Un jour d’hiver j’ai pu partir seul avec une caméra sur une île des Glénan. Sur ce bout de cailloux loin de tous, le miracle s’est produit : vie, film et peinture n’ont plus fait qu’un." Y.Q.
Invisible.
Chaque fois
Il s'agit de se monter;
Et bien se demander :
Que va-t-on voir ?
Paul Eluard a dit :
Voir, c'est comprendre.
Une phrase
qui suppose
une part invisible du monde.
L'invisibilité,
me fut montrée
par les oiseaux.
Dans l'archipel des Glénan,
je les ai vu disparaître
de courts instants
subtils
dans le ciel nuageux blanc,
de longs moments,
incroyables,
dans les roches sombres
noires.
Est-ce mon plumage ?
Visible,
je le suis
lorsque je cesse
de peindre.
Yann Queffélec