david seifert (1896-1980)

David Seifert, le catalogue en ligne de l'exposition.

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Invitation vernissage

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Rendez-vous le jeudi 15 mai à partir de 18h30.

Rendez-vous le jeudi 15 mai à partir de 18h30.

Pour cette exposition de mai, telle une annonce aux bleus, aux verts et aux jaunes de l’été, la galerie Les Montparnos est heureuse de vous inviter à découvrir l’œuvre du peintre David Seifert. Une première fois présentée chez Les Montparnos en 2015, cette seconde exposition retrace toute la douceur, la tendresse et la puissante générosité de cette peinture.

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David Seifert (1896-1980), les âmes élégantes

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Le peintre David Seifert et son fils Anatole, Sanary-sur-Mer, vers 1935

Le peintre David Seifert et son fils Anatole, Sanary-sur-Mer, vers 1935

Exposition de Mai

David Seifert 

(Wolanka, Pologne, 1896 – Meudon 1980)

Les âmes élégantes

Vernissage le jeudi 15 mai à partir de 18h30

15 mai - 21 juin 2025

Couple assis sur un banc, jardin du Luxembourg, vers 1945

Couple assis sur un banc, jardin du Luxembourg, vers 1945

David Seifert est issu d’une famille juive aisée de Galicie, en Pologne. Hésitant entre le violon et le dessin, il choisit finalement la peinture. Il se forme à Cracovie puis en Allemagne, à Weimar et Berlin. Il découvre Paris en 1924, accompagné de sa femme Anna et de leur premier enfant Toleck. Au cœur des Années folles, en proie à la misère, il se tient à l’écart du Montparnasse festif.

Anna et Toto, 1933

Anna et Toto, 1933

Dans cette époque d’une grande précarité, la tragédie vient frapper à leur porte : après la perte de leur petite fille en Pologne, leur fils Toleck, âgé de quatre ans, succombe à son tour de maladie à l’hôpital Necker. Et comme une revanche au malheur, Anatole naît en 1927. Il sera surnommé Toto et devient le modèle préféré de son père. 1927 est une date doublement heureuse : David Seifert est choisi parmi une trentaine d’autres peintres pour orner les colonnes de la Brasserie La Coupole inaugurée la même année.

Anatole adolescent, 1942

Anatole adolescent, 1942

Une famille au cœur des Années folles

Dans l’atelier, en retrait des grands tourbillons de l’art moderne, David Seifert peint ces instants de bonheurs familiaux. Sur les toiles, les portraits d’Anna, d’enfants, les promenades dominicales au jardin du Luxembourg dévoilent ces moments heureux d’intimités … Dans ce Paris, qui se révèle aussi lumineux que difficile, la peinture est cet abri protégé, épargné par la violence et la dureté du dehors. Nul ombre du monde n’entre sur les toiles et ne perturbe cette joie des couleurs.

nature morte au ciboire, 1939

nature morte au ciboire, 1939

Notes de rouges baignées dans le vert


David Seifert quitte régulièrement la grisaille parisienne pour peindre en plein air.  Il est à la fois un peintre intimiste et un paysagiste doté d’un sens inné de la composition. Il se rend fréquemment dans  l’Yonne et à Cosne-sur-Loire. Le peintre affectionne les couleurs et les formes de ces petits villages en bord de fleuve, où alternent courbes vallonnées et architectures.  Sur les traces de Cézanne, cherchant de soleil, il découvre Saint-Paul-de-Vence puis Sanary.  La famille s’installe à Sanary-Portissol dans un cabanon pendant 7 ans. Toto y fera une partie de sa scolarité.
De nouveau à Paris en 1937, ils logent au 73, rue Notre-Dame-des-Champs dans le quartier de Montparnasse. Le peintre fréquente assidûment l’académie de la Grande Chaumière. Durant la guerre, Anna échappe de peu à la Rafle du Vél’ d’hiv’ (1942), la famille part se réfugier à Vaudherland.

La lune blanche, après 1945

La lune blanche, après 1945

Après-guerre, les Seifert retrouvent une nouvelle fois la capitale et l’atelier de la rue Notre-Dame-des-Champs. La peinture est au centre de leur vie. Chevalet contre chevalet, Anatole peint aux côtés de son père. Le fils montre de belles aptitudes. Ses parents le décourageront cependant à embrasser une voie artistique. Anatole deviendra médecin. En 1961, la famille déménage au 25, route des Gardes à Meudon. Au 25 bis, leur voisin s’appelait Louis-Ferdinand Céline. Jusqu’à son dernier souffle en 1980, David Seifert va peindre, dans une facture proche du cubisme, des paysages des hauteurs de Meudon : les immeubles Pouillon, Saint-Cloud et la Seine qui entoure la grande ville.

Saint-Sauveur-en-Puisaye, l'Yonne, vers 1960

Saint-Sauveur-en-Puisaye, l'Yonne, vers 1960

Exposition en mémoire d'Anatole Seifert (1927-2019)

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Invitation vernissage Montparnasse

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Rendez-vous le jeudi 13 octobre à partir de 18h30 à la galerie. Vernissage en présence des familles des artistes.

Rendez-vous le jeudi 13 octobre à partir de 18h30 à la galerie. Vernissage en présence des familles des artistes.

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Montparnasse, les boulevards du destin

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Exposition

Montparnasse, les boulevards du destin

Les sept chevaliers :

Le Scouëzec, Clergé, Seifert, Weissberg, Zarfin Lubitch, Gall

du 13 octobre au 22 décembre 2022

Maurice Le Scouëzec (Le Mans 1881 - Douarnenez 1881)

Maurice Le Scouëzec (Le Mans 1881 - Douarnenez 1881)

Maurice Le Scouëzec (Le Mans 1881 – Douarnenez 1940) est le breton de la bande des Montparnos. Il a fait trois fois le tour du monde sur les grands voiliers. Blessé durant la Grande Guerre, Le Scouëzec arrive à Montparnasse en 1917 où il va peindre avec réalisme et âpreté l’âme du carrefour Vavin. Il deviendra l’ami de Modigliani, de Clergé et d’Ortiz de Zarate. Peintre de l’Afrique, il fera quatre voyages dans les anciennes colonies françaises, en quête de l’absolu tant désiré dans sa peinture, avant de revenir en Bretagne.

Auguste Clergé (Troyes 1891 – Paris 1963)

Auguste Clergé (Troyes 1891 – Paris 1963)

Auguste Clergé (Troyes 1891 – Paris 1963) est le fils d’un taxidermiste. Pour échapper à son père, il entre dans un cirque et devient trapéziste. À Montparnasse, il est une personnalité incontournable, animateur et organisateur des « expositions dans les cafés ». Une œuvre autour de la peinture, du cirque, du théâtre. À la fin de sa vie il devient le peintre de la banlieue et trouve un atelier Porte des Lilas. Pour tous il deviendra le chevalier de la Zone.

David Seifert (Wolanka 1896 – Meudon 1980) et son fils Anatole

David Seifert (Wolanka 1896 – Meudon 1980) et son fils Anatole

David Seifert (Wolanka 1896 – Meudon 1980) est issu d’une famille juive de Galicie, (Empire d’Autriche, aujourd’hui en Pologne). Il arrive à Montparnasse avec sa femme Anna. Le couple va endurer la misère jusqu’à la perte d’un enfant. Puis, ils auront un autre fils Anatole né en 1927, date où Seifert peindra une des colonnes de la brasserie la Coupole. Malgré les profondes difficultés économiques rencontrées, sa peinture demeure un lieu préservé, loin des noirceurs du quotidien, elle est l’expression de la joie par la couleur et montre avec tendresse l’intimité des scènes de famille et paysages heureux.

Ossip Lubitch (Grodno 1896 – Paris 1990)

Ossip Lubitch (Grodno 1896 – Paris 1990)

Ossip Lubitch (Grodno 1896 – Paris 1990) est originaire de Grodno en Biélorussie (alors intégrée dans l’Empire Russe). Après ses études à Odessa, il passe par Berlin en 1919. En 1923, il s'installe à Paris, à Montparnasse où il rentre en contact avec des peintres, sculpteurs et musiciens du monde entier. On retrouve dans l'expression artistique de Lubitch les influences culturelles de son pays d'origine, du Berlin des années 20, des grands maîtres (Rembrandt, Daumier, Degas, Goya). Peintre d’une grande réserve et sensibilité, son œuvre aux couleurs tenues et silencieuses traite des sujets les plus simples (scènes d’atelier, portraits, toits de Paris, paysages du Sud, natures mortes). Le peintre Georges Rouault lui fait l'honneur d'un poème préfaçant "le cirque", un ensemble de dix eaux-fortes et aquatintes.

Léon Weissberg (Przeworsk 1895 – Majdanek 1943)

Léon Weissberg (Przeworsk 1895 – Majdanek 1943)

Léon Weissberg (Przeworsk- 1895 -Majdanek 1943est né comme Seifert en Galicie. Il se forme aux Beaux-Arts de Vienne et aux Arts appliqués d'Oskar Kokoschka, puis à Munich à l'Académie de Peinture. Il se rend ensuite à Berlin à la rencontre des courants modernes expressionnistes, postcubistes et postimpressionnistes. Il arrive à Montparnasse en 1923 et se rend directement à la brasserie la Rotonde. Membre du Groupe des Quatre (Menkès, Aberdam, Weingart & Weissberg), il fait partie des grandes personnalités artistiques de cet entre-deux-guerres. Ses œuvres puissantes et lumineuses témoignent de sa profonde intériorité. Il sera assassiné à l’âge de 48 ans dans le camp de Majdanek, il laisse aujourd'hui une œuvre rare et inoubliable.

Schraga Zarfin (Smilovitchi, Biélorussie 1899 – Rosny-Sous-Bois 1975)

Schraga Zarfin (Smilovitchi, Biélorussie 1899 – Rosny-Sous-Bois 1975)

Schraga Zarfin (Smilovitchi, Biélorussie 1899 – Rosny-Sous-Bois 1975) est né dans la même petite ville que le peintre Soutine, qui sera son ami d’enfance et le restera jusqu’à la fin. Avant son arrivée à Paris, capitale mondiale des arts, il fait sa formation à Vilnus, puis Jérusalem et Berlin dans l’atelier du peintre Max Liebermann. Influencé par l’expressionnisme allemand, il s’en libère pour une œuvre absolument unique, en clair-obscur. Fasciné par la minéralité des édifices religieux, la lumière et les couleurs des vitraux. Par les paysages empreints de sacré, son œuvre se caractérise par une originalité pleine de mystère et de merveilleux.

François Gall (Kolozsvàr, Hongrie 1912 – Paris 1987)

François Gall (Kolozsvàr, Hongrie 1912 – Paris 1987)

François Gall (Kolozsvàr, Hongrie 1912 – Paris 1987) quitte à 17 ans la Transylvanie pour étudier à Rome, puis en 1936 aux Beaux-Arts de Paris avec quelques sous en poche. Dès 1950, il délaisse les sujets sociaux et de guerre, tout en s'engageant sur le chemin de la défense des artistes, pour celui de la paix, du bonheur familial, l'animation de Montmartre à Montparnasse, scènes quotidiennes de rues, jardins publics, cafés, ballerines, maternités, nus. Il est également célèbre pour ses bustes et portraits tels Othon-Friesz, Dunoyer de Segonzac, Kisling, et plus tard Durand Ruel, Piaf, France Gall, Maurice Chevalier, Roland Dorgelés... Ses professeurs aux Beaux-Arts, Devambez et Guérin, l’encouragent à participer aux divers salons. Artiste d’une belle matière, à la fois peintre et sculpteur, il demeure comme l’une des figures marquantes de cette époque unique.

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Grande exposition de rentrée en préparation

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Le Scouëzec, Clergé, Seifert, Lubitch, Weissberg, Zarfin, Gall

Le Scouëzec, Clergé, Seifert, Lubitch, Weissberg, Zarfin, Gall

Le Scouëzec, Clergé, Seifert, Lubitch, Weissberg, Zarfin, Gall

Le Scouëzec, Clergé, Seifert, Lubitch, Weissberg, Zarfin, Gall

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David Seifert (1896-1980)

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La jeune fille à la poupée, Montparnasse, vers 1930, huile sur toile, 80,5 x 54 cm.

La jeune fille à la poupée, Montparnasse, vers 1930, huile sur toile, 80,5 x 54 cm.

Maternité, Montparnasse,1926, huile sur toile, 55 x 33 cm.

Maternité, Montparnasse,1926, huile sur toile, 55 x 33 cm.

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