La Galerie présente Robert Clévier
Les encres érotiques de Robert Clévier
à La Galerie Les Montparnos
Robert Clévier
Études : Beaux-Arts (Paris, Amsterdam) en prenant le nécessaire en laissant le gros reste. Expositions en institutions (musée d’art contemporain de Montréal ; médiathèques et artothèques des villes de Rennes, Mulhouse, etc.), en galeries (Liliane François et Namy-Caulier, Paris. Ovadia, Nancy. Le Cercle Bleu, Metz ...), et en salons (Saga, Paris. Art Multiple, Allemagne..). Rétrospectives publiques (“Les Grandes heures de Saint-Emilion”, 2003, ...). Travaux à quatre mains et publication de livres d’artistes avec des écrivains (Julien Green, Dionysos”. Guillevic, “Dits de la jeune fille et de l’homme.”Jean Guitton. Werner Lambersy)
« Les maîtres de l'abstraction ont trouvé une dimension vraiment nouvelle, qui n'existait pas avant eux. De ce point de vue, je les vénère comme je vénère Clévier, qui n'est pas abstrait. Il s'agit là de précurseurs comme il y en a peu dans l'histoire de la peinture »
Jean GUITTON, de l'Académie Française.
In « Au fil des jours », 1997
Robert Clévier, depuis quelque temps on note dans vos peintures une disparition de la représentation du corps. Quelle en est la signification ?
J’ai cessé d’employer ces conventions, un discours acharné à faire parler la peinture, à obtenir qu’elle réponde, bref, qu’elle se suicide.
Cet érotisme-là était fait d’apparitions et de disparitions ;
sur leur mode alternatif, ces figures appelaient le chaos.
Je comprends rétrospectivement, 20 ans et plus après, que né à ma discipline dans un paysage tout entier acquis à sa propre désertification et empressé autour d’autels érigé à des corps composés sur mesure (“matière”, “chair de la peinture”, etc.), j’ai lancé mes pinceaux par dessus ces mirages.
mes travaux actuels ne relèvent plus du “lisible”; du moins, je travaille à ce qu’ils tiennent, ne nécessitent pas d’être relevés par cet appareil (les mots, un logos, une mimêsis).
J’attends, et n’ai plus le temps d’attendre.
Quelques-uns me surprennent (Uccello) ou me font perdre connaissance (Cézanne des années 1900 ; Le Titien de la “Descente de Croix” de Venise ; Mondrian jeune, amateur, crayonnant des paysages plats) ;
d’autres nombreux me disent ce que notre métier a de dérisoire.
J’ai de la gratitude pour tous les peintres et sculpteurs, admirés ou non.
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