La Galerie LES MONTPARNOSpropose à travers une sélection d’œuvres rares de faire revivre l’âme d’une époque, celle du quartier de Montparnasse au début du 20e siècle.
Les Montparnos est la dénomination donnée par le critique d’art Michel GEORGES-MICHEL autour de 1925, pour qualifier ces artistes venus du monde entier pour transformer à jamais les paysages de la peinture moderne. Tous inclassables de par leur singularité, l'école de Pariscomme témoin unique de la plus importante prise de liberté par l’art. Montparnasse devenant un lieu incontournable de notre héritage artistique. Accroché aux cimaises de la galerie, vous pourrez découvrir l'oeuvre du peintre : Maurice Le Scouëzec (1881-1940), et tout l'univers foisonnant des artistes étrangers venus à l’assaut de Paris et de l’art moderne.
Maurice Le Scouëzec. Nu assis au coussin bleu. Montparnasse, 2 janvier 1922
« Les Montparnos »,
ou le Paris pictural et culturel des années 20 et d’aujourd’hui.
Si la Galerie se propose de présenter en permanence aux visiteurs, un choix d’œuvres des artistes du Paris du début du 20eme siècle, elle offre aussi en miroir un mur consacré aux artistes de maintenant. Découvrir et faire connaître des artistes vivants liés à ce quartier. Tenter de découvrir les noms de ceux dont l’œuvre restera demain et les faire connaître aux visiteurs.
Le quartier du Montparnasse résonne toujours dans les esprits aux noms de lieux célèbres tels que : La Coupole, le Dôme, La Rotonde, Le Select… La Galerie Les Montparnos a fait le choix de redonner des murs d’exposition aux peintres de cette grande époque, tout en offrant ses spots et cimaises à des artistes continuant à faire de ce quartier un lieu unique de Paris.
La mer et les îles du peintre
Yann Queffélec
actuellement à la Galerie LES MONTPARNOS.
"Je suis né à Brest le 08 novembre 1965 et j’ai grandi dans des immeubles entre Quéliverzan et Recouvrance. À cette époque les enfants jouaient librement dans les rues du quartier.
Je voulais être garde forestier, avoir une jeep, un chien roux et une cabane dans les bois. Je passais parfois des après-midi avec ma mère à peindre des paysages à la gouache. Alors bien plus tard, je me suis retrouvé aux Beaux-arts de Quimper, continuant à Nantes.J’ai toujours marié films et peinture. Sans qu’il y ait pour autant interaction entre les deux. Jusqu’à ce que… Il faut du temps pour toute chose… Un jour d’hiver j’ai pu partir seul avec une caméra sur une île des Glénan. Sur ce bout de cailloux loin de tous, le miracle s’est produit : vie, film et peinture n’ont plus fait qu’un." Y.Q.
Invisible.
Chaque fois
Il s'agit de se monter;
Et bien se demander :
Que va-t-on voir ?
Paul Eluard a dit :
Voir, c'est comprendre.
Une phrase
qui suppose
une part invisible du monde.
L'invisibilité,
me fut montrée
par les oiseaux.
Dans l'archipel des Glénan,
je les ai vu disparaître
de courts instants
subtils
dans le ciel nuageux blanc,
de longs moments,
incroyables,
dans les roches sombres
noires.
Est-ce mon plumage ?
Visible,
je le suis
lorsque je cesse
de peindre.
Créée et animée par Mathyeu LE BAL, la Galerie offre au regard des visiteurs une collection permanente spécialisée dans l'Ecole de Paris et l'Ecole de Montparnasse, mouvement marquant d'un tournant de la peinture contemporaine au début du 20e siècle. Elle présente également des expositions temporaires d'artistes contemporains.