galerie de bretagne

"Dans l'époque" rendez-vous cet été à la galerie de Bretagne à Quimper

Publié le par LE BAL Mathyeu

Comme chaque année la galerie Les Montparnos prend ses quartiers d'été à Quimper pour la saison estivale. Rendez-vous dans nos trois galeries au pied de la Cathédrale.

Comme chaque année la galerie Les Montparnos prend ses quartiers d'été à Quimper pour la saison estivale. Rendez-vous dans nos trois galeries au pied de la Cathédrale.

Dans l’époque

L’an passé, la Galerie de Bretagne a célébré ses 30 ans, commémorant sans nostalgie trois décennies d’aventures personnelles auprès de figures si souvent fameuses ou extraordinaires, d’expos, de publications, d’événements. Aujourd’hui s’ouvre un nouveau chapitre, celui de l’inconnu.

Qu’est-ce qu’une galerie ? C’est la tenue d’une ligne, d’un esprit. Ce sont des choix dirigés par le mystère de l’instinct et des rencontres. Une galerie, c’est la personnalité et l’œil d’un galeriste. Mais aussi et surtout, c’est le miroir de l’époque.

Et que dit notre époque ? Une accélération sans égale du temps. Découvertes scientifiques, progrès techniques, bouleversements sociologiques, se succèdent à un rythme tel que la raison est parfois éberluée. Même la philosophie qui fut il y a peu encore l’un des piliers de l’esprit n’est plus considérée que comme un généraliste de la pensée. Alors l’art ? Depuis l’explosion de la modernité, l’art n’est plus considéré comme un accompagnateur mais comme un acteur de la société. Mais qui aujourd’hui écrit les rôles ? Est-il encore un texte ? La situation est inédite et passionnante… L’aventure est possible derrière chaque porte d’atelier.

L’art est comparable au jardin où l’on observe les graines devenir plants. C’est clos, sans bruits et ça respire. Jardin, nature sauvage ou fleuve souterrain, l’art transforme l’époque, il la modèle subtilement. L’art c’est l’esprit qui passe, c’est la petite lumière qui repousse l’ombre. 

Mais alors que peindre dans notre ère de la Postmodernité ? La réponse est simple : le Vivant ! Les thèmes ne manquent pas : portraits, paysages, nature morte… L’abstraction, enfant d’un XXe siècle génial, n’a pas tué la peinture. L’art est toujours vivant aujourd’hui. Certains modernes ont peut-être sous-estimé les ressources inépuisables du dialogue entre l’esprit et le monde. Aujourd’hui, la conscience a évolué vers d’autres horizons. L’art est un moyen de résister à la laideur. Dans un monde d’écrans, de l’hyper connecté, les artistes renouent avec la nature, la spiritualité, le métier de la main. Leurs œuvres s’enracinent et s’incarnent dans une intimité profonde et charnelle. Dans cette accélération technologique sans précédent, l’art rappelle l’importance de l’épaisseur du temps. Du bruit et des flots d’images au silence et à la lenteur du tableau.

Fruit de son époque, l’art en permet aussi l’exploration. Il se pose parfois en réaction, il en saisit toute la substantifique moelle et la traverse. Dans notre époque du règne technique, il réaffirme la place de l’homme. Quel défi enthousiasmant ! C’est une belle époque.

A l’Art Vivant !

Mathyeu Le Bal

Chapitre I

Les Montparnos, écoles Bretonnes Postimpressionistes et modernes, une poésie des couleurs avec François Gall, David Seifert, Ossip Lubitch, Alexandre Pineau, Christian Caillard…

Chapitre II 

Ils sont d’aujourd’hui, avec Brigitte Conan, Pierre Karreg, François Dupuis, Jym, Pascal Pichon, Thierry Bécouarn, Ronan-Jim Sevellec, Martin Laquet, Christophe Marion.

Chapitre III 

Le Scouëzec – Clergé, un duo de l’art moderne.

 

Voir les commentaires

Le Scouëzec & Clergé, Crobards

Publié le par LE BAL Mathyeu

La galerie de Bretagne vous invite à l'exposition 

Le Scouëzec & Clergé

Crobards

Du 10 novembre au 23 décembre 2023

Vernissage le vendredi 10 novembre à partir de 17h30

Galerie de Bretagne, Quimper

Galerie de Bretagne, Quimper

Auguste Clergé (1891-1963) & Maurice Le Scouëzec (1881-1940)

Crobards

Deux amis, deux figures de l’histoire du Montparnasse des années 1920. Deux animateurs zélés par ce même chemin de peinture. Carrefour Vavin, ils sont connus de tous.

Ensemble, attablés aux mêmes terrasses, ils furent de l’âme du boulevard. Ils en saisirent le nouveau et la vitalité.  Et ils surent traduire le réel et le sensuel des ateliers. Ainsi, ils participèrent ensemble à de nombreuses expositions dans les galeries et salons de Paris. Puis ce sera l’aventure des expositions dans les cafés soucieux que l’art soit au plus proche des gens. La toute première et la plus historique de cette longue série est celle organisée avec l’écrivain russe Serge Romoff le 8 avril 1921 au café du Parnasse, intitulée : Quarante sept artistes exposent au café du Parnasse. Suivront avec la Compagnie des peintres et sculpteurs professionnels une décennie d’expositions d’envergure, aujourd’hui célèbre,  dans les bistrots en compagnie des grands noms de l’art moderne.

Deux parcours et visions si différents, un breton au long cours et un ancien trapéziste, une amitié réunie autour des guéridons.

Le dessin est la première ébauche de la pensée d’un artiste. Avec cette exposition, la galerie de Bretagne présente jusqu’à Noël une sélection de dessins, croquis et petites aquarelles de ces deux noms si représentatifs de la peinture moderne.

A l'Art Vivant !

Galerie de Bretagne, 10-13 rue du Frout, 29000 Quimper.

Le Scouëzec & Clergé, Crobards

Voir les commentaires

Vernissage et programme de l'été des 30 ans

Publié le par LE BAL Mathyeu

François Gall (1912-1987), La guitare, huile.

François Gall (1912-1987), La guitare, huile.

Invitation vernissage, rendez-vous le jeudi 6 juillet à partir de 17h30 à la galerie de Bretagne.

Invitation vernissage, rendez-vous le jeudi 6 juillet à partir de 17h30 à la galerie de Bretagne.

Vernissage et programme de l'été des 30 ans

Cet été la Galerie de Bretagne fête ses 30 ans.

Vernissage le jeudi 6 juillet à partir de 17h30.

Pour les 30 ans, trois espaces, trois expositions.

9 conférences chaque lundi de juillet-août à 17h.

Rendez-vous dans nos trois espaces au pied de la majestueuse

Cathédrale de Quimper.

Voir les commentaires

La galerie de Bretagne fête ses 30 ans cet été

Publié le par LE BAL Mathyeu

La galerie de Bretagne fête ses 30 ans cet été
La galerie de Bretagne fête ses 30 ans cet été
La galerie de Bretagne fête ses 30 ans cet été

Voir les commentaires

Christian Caillard (1899-1985) - invitation vernissage

Publié le par LE BAL Mathyeu

Rendez-vous le jeudi 02 décembre à la galerie de Bretagne pour le vernissage de l'exposition de Noël

Rendez-vous le jeudi 02 décembre à la galerie de Bretagne pour le vernissage de l'exposition de Noël

Voir les commentaires

Christian Caillard (1899-1985) à la Galerie de Bretagne

Publié le par LE BAL Mathyeu

Christian Caillard (1899-1985) à la Galerie de Bretagne

L'exposition Le Monde Rêvé d'Alexandre Pineau bat son plein chez Les Montparnos à Paris. Plus à l'Ouest, direction Quimper, un événement majeur se prépare mettant en lumière l'un des membres du groupe de "la Réalité Poétique". La galerie de Bretagne à Quimper est heureuse de vous inviter au vernissage de sa grande exposition de Noël :

Christian Caillard (1899-1985)

Réalité Poétique

Vernissage à la galerie de Bretagne - Espace Gradlon

le jeudi 02 décembre 2021 à partir de 17h.

Exposition du 02 décembre au 24 février 2022.

Christian Caillard (1899-1985) à la Galerie de Bretagne

Ils étaient 8.

Avant la guerre 1939-45, ils avaient étudié ensemble et se firent connaître dans les Académies de Montparnasse et les Salons de la capitale. Ils devinrent amis. Le conflit passé, dans ce paysage dévasté, enseveli, d’un monde de l’entre-deux-guerres qui n’existait plus, ils se retrouvèrent et formèrent en 1949, à Paris, le groupe des « Peintres de la Réalité Poétique ». L’abstraction occupait alors tous les esprits et régnait de façon presque tyrannique sur les éboulis d’une figuration qui ne retenait plus l’attention de la mode. Ce groupe pourtant, singulièrement figuratif, ouvrait une autre voie, celle d’une vision d’un bonheur retrouvé aux couleurs revenues. S’inscrivant dans la tradition d’un Pierre Bonnard ou d’un Henri Matisse, ils posèrent une distance nécessaire face à l’agitation d’un monde déboussolé, afin de retrouver le goût du réel et la saveur du temps. Ils partagent alors en commun cette quête des lumières profondes et des soleils qui persistent malgré les hivers. Ils s’efforcent de saisir ce frissonnement de la peinture qu’ils savent si fragile, maniant avec prudence leur propre sensibilité à fleur de toile. Ce groupe sera composé par Maurice Brianchon (1899-1979) ; Jules Cavailles (1901-1977) ; Raymond Legueult (1898-1971) ; Roger Limouse (1894-1989) ; Constantin Terechkovitch (1902-1978) ; André Planson (1898-1981) ; Roland Oudot (1897-1981) et Christian Caillard (1899-1985).

De Paris à Ouessant

Christian Caillard est né à Clichy en région parisienne. Il est le neveu de l’écrivain Henri Barbusse qui l’encourage dans sa future vocation. Lors de sa formation à l’Académie Billoul, il fait la connaissance d’Eugène Dabit, le futur auteur de l’Hôtel du Nord, qui devient son ami. Autre moment déterminant de sa vie, en 1923, Christian Caillard rencontre le peintre Maurice Loutreuil qui sera son maître. Ses débuts seront influencés par l’expressionnisme de Loutreuil. Il s’en dégagera très vite, soucieux de gagner son indépendance. Loutreuil meurt prématurément à l’âge de 39 ans ; il lègue ses toiles à Christian Caillard. C’est dire la confiance et l’estime qui régnait entre les deux hommes.

Christian Caillard va conduire la peinture dans un voyage au long cours. Explorant un monde de matières et de couleurs. Ce sera la découverte du Maroc, puis l’Indochine, Bali, La Martinique, Tahiti, l’Espagne, le Mexique, Madagascar, Ceylan, Bora-Bora, le Népal et bien sûr la Bretagne. Ses couleurs se parent des paysages traversés. Loin d’une vision topographique, il est un chroniqueur de la peinture elle-même, le voyage comme prétexte à son questionnement. Au regard de ses œuvres transparaît la joie, un désir de voir, une envie des saveurs inconnues de l’infini visible.

Une œuvre pensée, entre clarté et douceur. Il acquiert une solide maîtrise technique, le coup de pinceau est sûr et libéré.

En 1935 il trouve son port d’attache parisien dans le 9earrondissement, rue Clauzel. Son atelier est situé tout près de l’illustre boutique du Père Tanguy, le marchand de couleur des Impressionnistes. Il y restera jusqu’à la fin de sa vie. En 1957, il expose avec « les Peintres de la Réalité Poétique ». En 1963, c’est la consécration, Caillard bénéficie d’une rétrospective à la Galerie Durand-Ruel.

Volet Vert, Volet Bleu.

Le peintre découvre l’île d’Ouessant en 1956. Il est subjugué par la beauté de l’île qui deviendra son refuge jusqu’à ses derniers jours. Entre enfermement et ouverture. L’ile va correspondre parfaitement à sa peinture, par ses phénomènes atmosphériques et ses variations de lumières, tout en alternances de violence et de douceur. A l’exemple de ces verts au milieu de bleus affrontant sans cesse les gris. Sa peinture fait corps avec les éléments, d’une agitation à l’autre. Du grain d’un ciel noir se déversant sur le grain de la toile, on traverse le coup de tabac. Sur cette même toile, l’éclaircie surgit tout aussi brutalement.

Mais ce qui fait la force des peintures d’Ouessant de Caillard c’est qu’il peint l’île intérieure et non la mer. Le piège est évité. Face à la beauté ébouriffante des rivages de l’île, la tentation est si forte de vouloir peindre ce choc de l’immense en colère et de la terre. Caillard comprend comme nul avant lui que c’est la création elle-même qu’il a sous les yeux. Il va alors intérioriser ce spectacle. Il ne peint pas la mer, ce si grand motif que même le plus grand des peintres n’auraient pas d’intérêt à défier tant il offre à voir l’absolu. Caillard peint l’intérieur des terres et surtout les maisons ouessantines. Celles-ci deviennent les uniques figures présentes, dressées seules contre les tempêtes. Leurs regards aux volets couleurs de ciels ou d’océans. Il n’y a personne. C’est un monde enclos, protégé par un muret de pierres sèches et une barrière fourbue où résistent quelques bleus éclatants. La présence du phare éclaire la mousse des mauves et le jaune des ajoncs. Des chemins de terres ne mènent nulle part, à moins qu’ils ne cheminent en les ocres de l’intime. Le ciel est bas, entre gris de la mer et bleus des nuages.

Christian Caillard a si bien saisi la Bretagne, jusqu’à son archétype, l’île. Très peu sont parvenus à dompter la puissance d’un tel motif, Caillard l’a fait.

Mathyeu Le Bal

Christian Caillard (1899-1985) à la Galerie de Bretagne

Voir les commentaires

Pinchus Kremegne (1890-1981)

Publié le par LE BAL Mathyeu

Oeuvre expressionniste importante à découvrir de l'un des membres du trio de Vilnius : Soutine, Kremegne & Kikoïne.

Montparnasse & les années héroïques des ateliers de La Ruche.

Pinchus Kremegne (1890-1981) Autoportrait vers 1920-22. Huile sur toile signée en bas à gauche. 55 x 38 cm. Ancienne collection Eugénie et François Gall

Pinchus Kremegne (1890-1981) Autoportrait vers 1920-22. Huile sur toile signée en bas à gauche. 55 x 38 cm. Ancienne collection Eugénie et François Gall

Voir les commentaires

Galerie de Bretagne, été 2019

Publié le par LE BAL Mathyeu

Galerie de Bretagne, saison estivale 2019.
Grand Cru !
Rue du Frout, Quimper-Cathédrale.
3 galeries, 3 chapitres
Chapitre I :
Post impressionnisme en Bretagne, école du Montparnasse des années 20/30.
Chapitre II : Art Contemporain.
Chapitre III : Exposition Maurice Le Scouëzec (1881-1940)
A découvrir jusqu'au 10 septembre.
 
Copyright : Thierry Bécouarn
Maurice Le Scouëzec (1881 – 1940) Au port d’Anvers 1924 Huile sur papier marouflé sur toile 75 x 96 cm

Maurice Le Scouëzec (1881 – 1940) Au port d’Anvers 1924 Huile sur papier marouflé sur toile 75 x 96 cm

Maurice Le Scouëzec (1881 – 1940) Bol et nappe blanche Février 1923 Huile sur papier marouflé 50 x 65 cm

Maurice Le Scouëzec (1881 – 1940) Bol et nappe blanche Février 1923 Huile sur papier marouflé 50 x 65 cm

Lucien Simon (1861-1945) Jour de course à Pont-l'Abbé, 1925 Gouache sur papier Signée en bas à droite 45 x 60 cm

Lucien Simon (1861-1945) Jour de course à Pont-l'Abbé, 1925 Gouache sur papier Signée en bas à droite 45 x 60 cm

Claude-Emile Schuffenecker (1851-1934) La clairière Huile sur toile Monogrammé en bas à droite 65 x 81 cm

Claude-Emile Schuffenecker (1851-1934) La clairière Huile sur toile Monogrammé en bas à droite 65 x 81 cm

Ossip Lubitch (1896-1990) La route du village Huile sur toile Signée en bas à droite 47 x 55 cm

Ossip Lubitch (1896-1990) La route du village Huile sur toile Signée en bas à droite 47 x 55 cm

Ossip Lubitch (1896-1990) Le poète au chapeau Pastel sur papier Signé en bas à droite 72,5 x 54 cm

Ossip Lubitch (1896-1990) Le poète au chapeau Pastel sur papier Signé en bas à droite 72,5 x 54 cm

Chapitre III

Chapitre III

Chapitre III

Chapitre III

Chapitre I
Chapitre I

Chapitre I

Chapitre II
Chapitre II

Chapitre II

Voir les commentaires