Ossip Lubitch : la catalogue en ligne de l'exposition

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Invitation vernissage

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C'est l'exposition de printemps ! Nous vous donnons rendez-vous le jeudi 20 mars.

C'est l'exposition de printemps ! Nous vous donnons rendez-vous le jeudi 20 mars.

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Ossip Lubitch (1896-1990) Regard poétique sur le monde

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Exposition de printemps

Ossip Lubitch

(1896 Grodno, Empire russe - 1990 Paris)

Regard poétique sur le monde

20 mars - 30 avril 2025

Vernissage le jeudi 20 mars à partir de 18h30.

Le peintre Ossip Lubitch en 1926

Le peintre Ossip Lubitch en 1926

Le peintre Ossip Lubitch, figure emblématique de l’Ecole de Paris, est né à Grodno, dans l’Empire russe (aujourd’hui la Biélorussie) au sein d’une famille juive. Il se considérait avant tout comme un citoyen du monde. Il choisira Montparnasse et la peinture.  

French-cancan, Gaîté-Montparnasse, 1932, gouache, 60 x 73 cm

French-cancan, Gaîté-Montparnasse, 1932, gouache, 60 x 73 cm

Dès son enfance en Russie, l’art est bien présent. Il hésite entre la musique et la peinture, mais la pratique régulière du dessin décide de sa vocation. C’est à Odessa, foyer de la modernité, qu’il se forme avant de rejoindre Berlin et enfin Paris, capitale mondiale des arts, en 1923. Il y retrouve toute l’avant-garde et particulièrement le cercle des artistes russes. Le destin le conduit de la ville d’Odessa en Ukraine à la rue d’Odessa à Montparnasse où il installe un premier atelier.

Nu allongé, 1934, huile sur toile,  27 x 46 cm

Nu allongé, 1934, huile sur toile, 27 x 46 cm

Ce Montparnasse, c’est le temps des rencontres et des amitiés profondes. Un univers de peintres et de musiciens. La vie est rythmée par la peinture, les visites d’ateliers ou les moments d’échange en terrasse du Dôme, de La Rotonde, du Select ou de la Coupole. Lubitch côtoie entre autres Bourdelle, Pougny, Krémègne, Pikelny, Indenbaum, Volovick, Rouault…

Paysage aux deux vaches, ca 1960, gouache, 43 x 52 cm

Paysage aux deux vaches, ca 1960, gouache, 43 x 52 cm

À ses débuts, l’œuvre de Lubitch est inspirée par le constructivisme russe. Il s’en détache cependant rapidement. Le formalisme du mouvement va laisser place à une voie plus singulière et personnelle. Être soi-même, trouver sa propre couleur, c’est ce qui fait l’âme de cette « école » de Montparnasse. Prenant grand soin d’échapper aux classifications, Lubitch apprivoise la peinture comme l’animal sauvage sous le chapiteau du cirque. Il pénètre alors la sphère poétique et ce silence des couleurs enfouies au fond de lui. Face aux turbulences de la vie, son art est l’expression lumineuse de son émerveillement. Préservant son regard d’enfant comme une pierre précieuse, il peint avec distance et retenue le spectacle du monde.

Vase bleu et masque, 1940, huile sur toile, 41 x 33 cm

Vase bleu et masque, 1940, huile sur toile, 41 x 33 cm

Arrêté en 1944, il est interné au camp de Drancy. Il y demeure jusqu’à la libération de Paris, le 18 août 1944, au lendemain du dernier convoi pour Auschwitz. D’un tempérament réservé, parlant peu de son passé, Lubitch va poursuivre son œuvre pendant presque un demi-siècle. À Montparnasse, accompagné de son épouse Suzanne et de leur fille Dinah, il devient une figure incontournable. Son œuvre est exposée dans les galeries importantes et les musées de la capitale, et son nom s’inscrit dans l’histoire du Montparnasse.

Métro Jean Jaurès, 1941, gouache, 50 x 62 cm

Métro Jean Jaurès, 1941, gouache, 50 x 62 cm

Sept ans après une première exposition chez Les Montparnos, la galerie dévoile une sélection inédite d’une trentaine d’œuvres sur les thèmes chers au peintre : le cirque, le monde du spectacle, Paris, les scènes d’atelier, les nus, les natures mortes, les portraits et paysages. Une trentaine d’œuvres rares sorties comme si c’était hier de son atelier de la rue Campagne-Première. Merveilleuse trentaine qui traduit l’intemporel de cette modernité retrouvée.

Autoportrait au chapeau, 1935, gouache, 30 x 24 cm

Autoportrait au chapeau, 1935, gouache, 30 x 24 cm

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Prochainement chez Les Montparnos, l'exposition de printemps.

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Ossip Lubitch (1896-1990), Regard poétique sur le monde

Ossip Lubitch (1896-1990), Regard poétique sur le monde

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école de Paris : oeuvres choisies

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école de Paris : oeuvres choisies

Ils s'en venaient de l'Oural et du Mississippi

André Salmon

A découvrir jusqu'au printemps cet accrochage inédit :   

école de Paris

oeuvres choisies

Peintures et oeuvres sur papier

Le Scouëzec, Loutreuil, Krémègne, Gall, Clergé, Pineau, Lubitch, Seifert, Dobrinsky, Naïditch, Volovick, Zarfin ...

Au passant la porte est ouverte ! 

A l'Art Vivant !

Mathyeu Le Bal

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La galerie Les Montparnos vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année !

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Exposition Maurice Loutreuil : le catalogue en ligne !

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Evénement - conférence

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Rendez-vous le vendredi 20 décembre à 19h.

Rendez-vous le vendredi 20 décembre à 19h.

Chers amis de la galerie,

Pour finir l'année en beauté, la galerie Les Montparnos vous convie à une conférence unique sur le peintre : 

Maurice Loutreuil, un destin, une oeuvre 

le vendredi 20 décembre à 19h

Conférence à trois voix par Elisabeth Laurent, Laurent Caillard et moi-même. Elle s'inscrit dans le cadre de l'exposition "Maurice Loutreuil, La part sacrificielle" en cours jusqu'à Noël. 

A la suite de cette convérence et devant les oeuvres de ce grand peintre, nous partagerons ensemble un verre de l'amitié. Réservation fort conseillée vu le nombre de chaises au 06.33.38.95.25.

A l'Art Vivant !

Mathyeu Le Bal

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Maurice Loutreuil, la video de l'exposition.

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Invitation vernissage

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Rendez-vous le jeudi 21 novembre à partir de 18h30.

Rendez-vous le jeudi 21 novembre à partir de 18h30.

Le secret de la peinture me semble de plus en plus indéchiffrable.
Loutreuil

La galerie Les Montparnos est tout particulièrement fière de présenter cette exposition consacrée à Maurice Loutreuil, peintre incontournable de Montparnasse, dont la vie et l’oeuvre ont façonné la légende du quartier de l’Art moderne.
Les derniers instants de Maurice Loutreuil résument à eux seuls l’artiste qu’il fut : Alors qu’il est hospitalisé, son ami Christian Caillard lui annonce que son atelier du Pré-Saint-Gervais vient de brûler dans un incendie, emportant dans les flammes une importante partie de ses toiles. « Ce n’est pas grave », lui souffle Loutreuil avant de mourir, « l’important, c’est que je les aie peintes ». Il avait 39 ans.
Loutreuil a tout donné pour la peinture. Il lui a sacrifié sa vie. Son destin, si emblématique, est celui d’un grand maudit. Rien ne lui fut épargné : ni les deuils, ni la misère, ni la solitude. Une vie d’atelier et de privations, partagée entre Paris, Céret, l’Afrique et le Pré-Saint-Gervais où le peintre établira, trois ans avant de mourir, une baraque de fortune :


« Il habitait à la lisière du Pré-Saint-Gervais, dans un terrain râpé, sinistre, où il avait bâti, lui-même, un étrange atelier de bois, de toile et de verre, qui évoquait la coque d’une vieille barque renversée… Dedans, un poêle, la planche de trappiste sur laquelle il dormait, des livres et des fleurs… »
Roger Dévigne, Partisans, avril 1925

 

Autour de Loutreuil, que ses pairs considéraient comme l’une des figures les plus importantes de sa génération, gravitaient Soutine, Masson, Krémègne, Le Scouëzec, Ortiz de Zarate…
« L’époque est dominée par Loutreuil » : disait son ami Géo-Charles.
Il se trouvait laid, les femmes le délaissaient, pourtant il portait en lui cette quête profonde de l’inconnu. À Paris, on le surnommait « le Russe », « l'insoumis » ou encore « le solitaire du Pré-Saint-Gervais ». Il laisse une oeuvre rare, directe et puissante, cherchant dans les ombres de l’âme humaine les lumières de l’absolu.
Quelques semaines avant l’année du centenaire de sa disparition, la galerie Les Montparnos présente une sélection d’une cinquantaine d’oeuvres du peintre.

À l’Art Vivant !
Mathyeu Le Bal

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