Maurice Raynal par David Raynal

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MONTPARNOS 1-RAYNAL

MONTPARNOS 2-RAYNAL

Maurice Raynal

"Journaliste, critique d'art et écrivain, Maurice Raynal fut, à l'orée du XXe siècle et toute sa vie durant, l'un des plus fervents défenseurs du mouvement cubiste. Très vite il en est le témoin privilégié, l'exégète, mais aussi le mécène, n'hésitant pas à financer lui-même les premières expositions de Pablo Picasso, avec lequel il se lie d'amitié dès 1905. Découvreur de talents, habitué de l'effervescence de la Ruche et des frasques du Bateau-Lavoir, il savait mieux que quiconque lire dans la peinture et l'art moderne. Il nous laisse une multitude d'écrits, une très riche correspondance d'artistes ainsi qu'une collection en grande partie inédite, pour laquelle il était, avec son épouse Germaine, Le premier critique et modèle. La diversité des formes du cubisme et le dynamisme de ses multiples acteurs, au-delà des grands noms retenus par l'histoire, Pablo Picasso, Georges Braque, Fernand Léger ou Juan Gris, allaient révolutionner à tout jamais notre conception de l'art moderne." (in Maurice Raynal, la bande à Picasso. Ed. Ouest-France.)

Présentation de l'auteur

Né à Rennes en 1969, David Raynal a collaboré à plusieurs titres de la presse quotidienne et magazine parmi lesquels Ouest-France, Nice-Matin ou le Figaro. Journaliste d'entreprise (Groupe La Poste), rédacteur et photographe, il réalise de nombreux portraits d'artistes.

« Quand j'étais enfant en Bretagne, Je regardais accroché au mur, dans la vaste chambre de mes parents, le portrait de mon Grand-Père peint par Juan Gris. L’œil bleu, perçant, du critique pouvait sembler menaçant. Son intransigeance de façade, je l'ai compris plus tard en lisant ses écrits, n'était en réalité que de la bienveillance à l'égard des œuvres et des artistes qu'il avait eu la chance de fixer du regard tout au long de sa vie. Debout, en équilibre sur la table vacillante du bureau, je pouvais, en m'étirant de toute ma petite taille, toucher de la paume de ma main les traits saillants et anguleux de ce Grand-Père, magnifiquement structurés par la gouache incisive et fulgurante du maître et ami espagnol. La toile était en relief. C'est ainsi que dans la pénombre, à tâtons, j'ai pu m'imaginer les contours de ce visage que je n'ai jamais pu étreindre. » (in Maurice Raynal, la bande à Picasso. Ed. Ouest-France.)

 

Rencontre-dédicaces :

 

Samedi 4 septembre de 14h30 à 17 h 00.

Conférence de l'auteur à 17 h.

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La Galice de Le Scouëzec

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  Le Scouëzec- la coruna

 

 

Maurice Le Scouëzec (1881-1940)
La Coruña,
Espagne, 9 février 1925
Aquarelle et fusain sur papier
Signée, située et datée en bas à droite
40 x 31 cm

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Samuel Granowsky, le cow-boy du Montparnasse

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Samuel Granowsky

(Dnipropetrovsk - 1889 - déporté à Auschwitz - 1942)
Nu assis,
Sanguine sur papier
Signée en bas à gauche
50 x 38 cm

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Une oeuvre à découvrir à la Galerie

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André Dunoyer De Segonzac

André Dunoyer De Segonzac
(Boussy-Saint-Antoine, 1884 - Paris, 1974)
Nu endormi
Dessin à l'encre de chine sur papier
signé en bas à gauche
35 x 46 cm

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En ce moment à La Galerie

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 frederic Jacquin La femme au parapluie, 2000, pastel sec, 100x75 (F. jacquin) 

La femme au parapluie,2000.
Pastel sec, 100 x 75 cm.
La Galerie Les Montparnos
accueille sur ses cimaises les oeuvres sur papier du peintre
 Frédéric Jacquin. 
  
Né à Amiens en 1966. Vie et travaille à Paris.                                          
1996, Diplômé de l’Académie Rietveld d’Amsterdam.

                                             

 Frédéric Jacquin, la galerie abrite en ses murs certains de vos travaux.  Comment définiriez-vous votre peinture ?
 

Il est difficile de définir sa propre peinture, mais si je devais la résumer en quelques mots, je parlerais de mon attachement au réel. La contemplation de la nature est l'unique moyen dont je dispose pour pouvoir donner forme à mes rêves. La réalité n'a pas de limite pour l'imaginaire, à la différence du concept qui la chosifie. Je cherche à exprimer dans mes œuvres une étrangeté familière, un ailleurs proche, l'insondable à portée de vue. 

 

Quels sont les peintres ou les œuvres qui vous ont marqués, ou continuent de vous inspirer?

 

Cézanne, Bonnard, Morandi, Giacometti. Plus près de nous, Music, Tal-Coat, Edouard Pignon, Leroy, et plus récemment Sima. Je pourrais citer également Rembrandt, Vélasquez, Poussin, Chardin, Watteau. Depuis que je suis "tombé" dedans, je n'ai pas cessé de regarder la peinture. Découvrir un univers est une des choses des plus merveilleuses qui soit. Il faut se nourrir constamment. Ma peinture n'est faite que de ça.

 

Parlez-nous de votre attachement à la représentation du paysage?

 

Le paysage est le reflet perçu et cadré par l'homme de la nature. Il est donc un espace. Pour moi, il est l'espace par excellence de la peinture car il permet aux sens d'y insuffler ma vision. Il incarne l'ordre et la rêverie, c'est à dire l'expression de la liberté axée sur la mémoire. Toute peinture est paysage.

 

  Paysage du Gard ,2003, Pastel sec 50x65 (F.Jacquin)   

Paysage du Gard, 2003, pastel sec, 50 X 65 cm

 

Quelle serait selon vous, la filiation que l'on pourrait faire entre votre peinture et la tradition Parisienne des Montparnos ?

 

Je ne sais si l'on peut parler de filiation directe. Je crois plutôt à la transmission d'un idéal. Celui de croire que l'art devait être l'essentiel et de s'y tenir. C'est, je pense, ce qui animait fondamentalement les figures du Montparnasse d'avant-guerre.

 

Qu'est-ce que la figuration aujourd'hui ?

 

Figurer serait déjà se positionner en considérant le réel comme source essentielle pour tout acte créatif. Figurer pourrait naître d'une contrainte physique inhérente à toute confrontation avec la réalité. Figurer signifierait faire pleinement confiance à tous ses sens pour aborder cette réalité. Figurer c'est ne rien retrancher du flot d'impressions reçues sous prétexte d'efficacité conceptuelle. Figurer c'est accorder à l'homme le soin de croire que l'histoire continue. Figurer c'est le contraire d'illustrer.

 

Au peintre des paysages, cette dernière question. Quel est votre compositeur préféré, et peignez-vous en écoutant de la musique ?

 

Bach, Ravel, Dutilleux. Pardon d'en citer 3, mais j'y tiens.

Oui, il m'arrive de peindre en écoutant de la musique. La rêverie est d'autant plus prometteuse.

 

Jardin du Luxembourg, 2006, encre de chine, 20,7X27,8 (F. J

  Jardin du Luxembourg, 2006, 

encre de Chine, 20,7 X 27,8 cm

 

 

« Le vase donne une forme au vide,

et la musique au silence. »

 

Georges Braque 

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Queffurus et les Montparnos

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 Oiseau Signe(détail) A.Queffurus

    Oiseau Signe (Détail) André Queffurus 

 Photo 211

Quel beau début d’année 2010 que cette exposition consacrée à André Queffurus. Tout a contribué au succès de l’évènement. Le beau soleil de ce jeudi 18 mars, jour du vernissage qui a vu la rue Stanislas envahie de visiteurs. Le choix des tableaux et la simplicité belle et forte de l’accrochage, la venue des connaisseurs et des collectionneurs, l’engouement des critiques…

 Photo 240                                                                                                                           

L’exposition prévue pour deux semaines aura finalement durée presqu’un mois tant La Galerie a reçu d’appels de gens désireux de la voir. André Queffurus ou 50 ans de l’œuvre d’un peintre, pilier du Montparnasse. Une figure et un nom, et une exposition comme hommage.

 

Photo 275

En dehors des évènements temporaires, La Galerie Les Montparnos aura toujours à ses murs des œuvres de ce peintre si puissant et unique, comme un lien avec les œuvres des artistes de la Rotonde (années 20) présentes en permanence à la Galerie.

  Photo 298

 

 

 

 

 

 

 

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Exposition André Queffurus

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André Queffurus 2010
A l'occasion de sa première exposition personnelle,
la Galerie Les Montparnos a le grand plaisir de vous convier
au vernissage du peintre


 André Queffurus


 le jeudi 18 mars à partir de 18h00


 

Quelques tableaux à découvir pendant l'exposition

 


Marine 1999 65x54cm

Marine
1999
Huile et collage sur toile
65 x 54 cm



Oisiveté 2010 73X60 cm

Oisiveté
2010
Huile sur toile
73 x 60 cm

 


En terre noire 2009 55X46cm

En terre noire
2009
Huile sur toile
55 x 46 cm



Voie du désert 2009 100X81cm

Voie du désert
2009
Huile sur toile
100 x 81 cm



Pour égarer 2010 130X97cm

Pour égarer
2010
Huile sur toile
130 x 97 cm


L'aube 2009 65X54cm

L'aube
2009
Huile sur toile
65 x 54 cm



Le soleil reste 2010 92X73cm

Le soleil reste
2010
Huile sur toile
92 x 73 cm

 

link

 

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En ce moment à la galerie

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Benjamin BOZONNET

PetitportraitBenjamin

(né à Lyon en 1974. Vit et travaille à Paris)
 
En ce début d’année 2010, la Galerie Les Montparnos a la joie d’accueillir les œuvres du peintre Benjamin Bozonnet. 

 

Toscane

TOSCANE. Huile sur toile, 16X22.

Venez découvrir son œuvre et les paysages de son univers.
Un voyage.onirique dans la nature qui devient peu à peu un voyage dans la nature de la couleur elle-même.
Il nous apporte sa vision du paysage entre contemplation et sentiment de vertige face au chaos et aux immensités.
 

Annonciation

ANNONCIATION. Huile sur toile, 40X40.

  le clos

LE CLOS. Huile sur toile, 16X27.

  la rechute-BB

LA RECHUTE. Huile sur toile, 40X40.

 

« Trois opérations :
Voir, opération de l’œil.
Observer, opération de l’esprit.
Contempler, opération de l’âme.
Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art. »

Émile Bernard

http://www.benjaminbozonnet.com/

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Soirée du 10 décembre 2009 : Vernissage réussi

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La Galerie présente Robert Clévier

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Encres érotiques de Robert Clevier

Les encres érotiques de Robert Clévier
à La Galerie Les Montparnos


Robert Clévier

Robert Clévier
Études : Beaux-Arts (Paris, Amsterdam) en prenant le nécessaire en laissant le gros reste.
Expositions en institutions (musée d’art contemporain de Montréal ; médiathèques et artothèques des villes de Rennes, Mulhouse, etc.), en galeries (Liliane François et Namy-Caulier, Paris. Ovadia, Nancy. Le Cercle Bleu, Metz ...), et en salons (Saga, Paris. Art Multiple, Allemagne..). Rétrospectives publiques (“Les Grandes heures de Saint-Emilion”, 2003, ...). Travaux à quatre mains et publication de livres d’artistes avec des écrivains (Julien Green, Dionysos”. Guillevic, “Dits de la jeune fille et de l’homme.”Jean Guitton. Werner Lambersy)


Encre érotique de Robert Clévier


 « Les maîtres de l'abstraction ont trouvé une dimension vraiment nouvelle, qui n'existait pas avant eux. De ce point de vue, je les vénère comme je vénère Clévier, qui n'est pas abstrait. Il s'agit là de précurseurs comme il y en a peu dans l'histoire de la peinture »

Jean GUITTON, de l'Académie Française.
In « Au fil des jours », 1997



Robert Clévier, depuis quelque temps on note dans vos peintures une disparition de la représentation du corps. Quelle en est la signification ? 

J’ai cessé d’employer ces conventions, un discours acharné à faire parler la peinture, à obtenir qu’elle réponde, bref, qu’elle se suicide. 
 
Comment lire aujourd'hui les encres érotiques au regard de cette nouvelle orientation de votre peinture ?

Cet érotisme-là était fait d’apparitions et de disparitions ;
sur leur mode alternatif, ces figures appelaient le chaos.
Je comprends rétrospectivement, 20 ans et plus après, que né à ma discipline dans un paysage tout entier acquis à sa propre 
désertification et empressé autour d’autels érigé à des corps composés sur mesure (“matière”, “chair de la peinture”, etc.), j’ai lancé mes pinceaux par dessus ces mirages. 
En employant le mot “lire”, vous répondez vous-même à votre question ;
mes travaux actuels ne relèvent plus du “lisible”; du moins, je travaille à ce qu’ils tiennent, ne nécessitent pas d’être relevés par cet appareil (les mots, un logos, une mimêsis).
 
 
Quel regard portez-vous sur la peinture contemporaine ? 

J’attends, et n’ai plus le temps d’attendre. 
 
Quel est le peintre que vous aimez le plus et pourquoi ?

Quelques-uns me surprennent (Uccello) ou me font perdre connaissance (Cézanne des années 1900 ; Le Titien de la “Descente de Croix” de Venise ; Mondrian jeune, amateur, crayonnant des paysages plats) ;
d’autres nombreux me disent ce que notre métier a de dérisoire.
J’ai de la gratitude pour tous les peintres et sculpteurs, admirés ou non.
 
Entretien avec Mathyeu Le Bal réalisé en novembre 2009.
Voir aussi le site du peintre :
 

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